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En collaboration avec Joël Gallissot, ingénieur agronome et licencié en Sciences.

 

Changements et anomalies climatiques entraînant inondations à répétitions, canicule en été, hivers de plus en plus doux et pluvieux : « fatalité ou pas » ?


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On s’aperçoit que depuis quelques décennies le climat « se détraque ». Aux dires des anciens et des moins jeunes les hivers ne sont plus les mêmes qu’avant, les étés non plus.
On a remarqué que la fréquence des cyclones, des tempêtes, s’est accentuée depuis quelques années, ce qui a entraîné en France, en particulier, dans certaines régions du sud, de nombreuses crues et inondations à répétitions : les départements de l’Hérault, du Gard, du Vaucluse et des Bouches-du-Rhône, ont été touchés de plein fouet. Les gorges du Gardon, un site exceptionnel bien connu des amateurs de canoë kayak, deviennent en quelques heures un véritable torrent de boue emportant tout sur son passage. Plus de 3000 maisons ont subi des dégâts dans une quarantaine de villages du Gard et du Vaucluse. En une seule nuit, il a plu autant qu’en un an à Paris ! Les digues du bas Rhône cèdent ici et là. C’est une véritable panique parmi la population. Les maisons noyées jusqu’au toit servent d’étalon tragique à la démesure du désastre. Là encore, de mémoire d’habitants, on n’a jamais connu un tel cataclysme aussi ravageur !

 

pont du Gard (avant)

image Google

 

pont du Gard (après)

image Google

 

image Google

image Google


Alors, fatalité ou pas ?
Les météorologues se refusent à donner une explication définitive à cette succession de phénomènes anormaux.
Les saisons, c’est un fait, ne sont plus identiques à ce que l’on a connu auparavant. Suite à l’automne, l’hiver est plutôt pluvieux, frais, que véritablement froid. A contrario, il semblerait que les étés soient de plus en plus chauds. L’exemple le plus frappant fut la canicule de 2003.

De mémoire d’homme, on ne se souvient pas d’avoir eu une telle catastrophe puisqu’on estime qu’en France, environ 15000 personnes, certes le plus souvent âgées, sont mortes de 
déshydratation. Les maisons de retraite n’étant pas le plus souvent équipées pour lutter contre une telle chaleur.
Il est vrai, qu’au cours de sa longue histoire, la terre a connu des variations importantes de température et elle a continué à tourner !
L’explorateur Jean-Louis ETIENNE, répondant à une interview du journaliste Luc LE CHATELIER, constate qu’effectivement, dans les archives de la glace en antarctique, on observe des traces de l’activité cyclique de notre planète, avec la succession de périodes de réchauffement et de glaciation.
Mais jamais dans l’histoire de la Terre on ne trouve une montée si brusque et si rapide des températures.

 

Sur les 100 dernières années, la température de la surface du globe a augmenté de 0,5°C, ce qui est une valeur importante pour les scientifiques qui ne cessent de tirer la sonnette d’alarme depuis plusieurs années. Pourquoi ? Parce que l’on constate que la quantité de gaz carbonique (CO2) augmente très rapidement dans l’atmosphère.

 

Déjà en 1998, AL GORE, l’ex vice-président des USA déclarait lors d’une conférence de presse : « des canicules meurtrières, du Texas à la Floride, des villes battant des records de température élevée, quelle autre preuve nous faut-il pour croire à la réalité de ce qui se passe au niveau de la Planète ? ».
Très convaincu que les hommes sont responsables du réchauffement de la Planète, il réclame un traité international obligeant l’Amérique à réduire considérablement les émissions de CO2.

Selon lui, la combustion d’énergie fossile (charbon, pétrole, gaz) participe à la création, dans l’atmosphère, de gaz provoquant l’effet de serre responsable du réchauffement de la Planète..
Son successeur, BUSH, pense qu’on surestime les risques. Leur abandon entraînerait une apocalypse économique avec, à la clef, une récession sans précédent et d’innombrables licenciements.

Mais avant de poursuivre, je crois qu’il est nécessaire de faire un rappel sur « l’effet de serre »
La Planète Terre est entourée d’une couche d’ozone très mince qui se trouve à environ 30-40 Km du sol. Cette couche d’ozone protège la Terre comme un parapluie, c'est-à-dire qu’elle arrête l’énergie lumineuse émise par le soleil en grande partie. Les rayons qui passent à travers sont renvoyés presque intégralement par la croûte terrestre dans l’atmosphère (on dit qu’ils sont réfléchis par la surface de la Terre). La couche d’ozone les piège lors de leur remontée.
Sans sa présence les infrarouges se perdraient dans la haute atmosphère. La température au
sol serait alors en permanence de – 15°c, ce qui fait que la vie ne pourrait exister !! Donc nous avons besoin d’elle !

 

Mais parallèlement, elle arrête aussi les gaz qui sont émis de la Terre : en particulier le gaz carbonique ou dioxyde de carbone (CO2). Mais d’où vient ce CO2 ? Il provient de la combustion des énergies fossiles (pétrole-charbon-gaz) utilisées par nous-mêmes pour notre
bien-être (chauffage en hiver), par les industries thermiques, par tous nos véhicules que nous utilisons pour la moindre raison… De grandes quantités de CO2 émises par nos activités de tous les jours sont ainsi « bloquées » et stockées sous la couche d’ozone. Or, on s’est aperçu que la température de la Terre augmentait à peu près à partir de l’ère industrielle, vers les années 1900 et qu’elle augmentait d’autant plus vite que l’industrie se développait, et que le nombre de véhicules sur la Planète se multipliait au fil des années qui passent. Le volume de CO2 sous la couche d’ozone ne fait qu’augmenter en largeur : les infrarouges sont renvoyés de plus en plus près de la Terre, d’où une élévation inéluctable de la température au sol.
Il faudrait que les différents états de la Planète se mettent d’accord pour diminuer leurs gaz à effet de serre, mais là est tout le problème !!!

 

Dégagement de CO2 (image Google)

Effet de serre (image Google)


Quelles sont les principales conséquences de l’augmentation de la température de la Planète ?

 

- une augmentation du niveau de la mer et des océans. L’eau salée, sous l’action d’une élévation de la température, se dilate (phénomène de PHYSIQUE). Ainsi, pour les Scientifiques « raisonnables », le niveau de la mer devrait monter de 50 cm sur toute la Planète dans le siècle à venir, c’est-à-dire celui où nous sommes déjà depuis 4 ans !!
Celui-ci a déjà commencé à monter et menace certains Etats Insulaires comme les Maldives.
Le Sud du Bengladesh est menacé sérieusement. La population importante au bord de la mer devra se retirer plus à l’intérieur des terres.
Les Pays Bas, passés maîtres dans la fabrication des digues, les ont toutes rehaussées !
La plus grande puissance du monde (USA) et celle qui pollue le plus l’atmosphère est déjà confrontée au péril, principalement sur la côte Est.
Dans le Golfe du Mexique, 2 Etats (la Louisiane et le Mississipi) luttent déjà contre l’augmentation du niveau de l’Océan Atlantique, du fait que depuis quelques années les sols côtiers s’affaissent ! Les Hautes Instances Politiques de ces 2 Etats ont mis en place un projet ambitieux nommé « COAST 2050 » : reconstruire sur près de 30000 hectares de côtes une zone sablonneuse de 60 cm de haut sur plusieurs centaines de m de large !

 

NB : Si, actuellement, certaines régions ( Maldives- Bengladesh…) sont en "premières lignes", il faut bien savoir que tous les Etats, sur la Planète, seront concernés, plus ou moins, évidemment, par le réchauffement de la Terre et Mer ( en prenant l’hypothèse la
plus plausible et la moins pessimiste, c’est-à-dire une élévation de 50 cm du niveau des Mers et Océans pour le siècle à venir !!

 

Et en France où en sommes-nous ?
Nombreux sont les Français qui ignorent qu’avec la montée du niveau de la mer de 50 cm, dans les 50 ans à venir et si rien n’est fait, toute la Camargue, parc naturel régional, réserve
qui est un fleuron du patrimoine naturel français sur 80.000 ha, se retrouvera sous les eaux !!!
Tous les départements voisins, côté sud-ouest, seront sérieusement menacés (Bouches du Rhône, Gard, Hérault).
Tous les Climatologues sont à peu près tous d’accord et arrivent à la même conclusion.

 

Hervé LE TREU, Climatologue français, interviewé par un journaliste il y a peu de temps, déclarait qu’il existait une relation directe entre les catastrophes naturelles des cinq dernières années et le réchauffement de la Planète. Pour le 21ème siècle, selon lui, les variations climatiques seront les plus importantes connues par notre Planète depuis 10000 ans : ces variations seront perturbantes pour la société mais ce sera surtout par le fait que le climat changera très vite et que les humains ne seront pas habitués à ces changements rapides.

 

- L’augmentation de la t° de la croûte terrestre joue et jouera un rôle important vis-à-vis des glaciers. Leur recul, par fonte, alimentera les rivières qui feront encore monter le niveau des océans. C’est déjà une certitude facilement mesurable. Ainsi, ceux de la Cordillère de Andes, en Amérique du sud, qui culminent à 5000-6000 m d’altitude, perdent en moyenne un mètre d’épaisseur par an. D’après les glaciologues, dans 150 ans, la plupart des glaciers andins auront disparu. Les glaciers des Alpes en France seront touchés également, mais devraient disparaître un peu plus lentement. Ainsi, le glacier des Bossons, dans les Alpes, a déjà reculé de 550 m.

 

- Et les calottes glacières ?
L’Arctique subit de plein fouet cette augmentation de t° et la banquise se craquelle de plus en plus. Les conséquences de la fonte des glaces seront énormes ; En particulier pour la vie sauvage. Les ours polaires pourraient même disparaître sans la banquise où ils vont chasser le phoque et s’alimenter. Dans la baie d’Hudson, déjà le raccourcissement de leur saison de chasse a entraîné une diminution de 30 à 40 % du poids des femelles qui n’arrivent plus à mettre au monde des oursons vigoureux.
Les phoques seront peu touchés puisqu’ils se nourrissent de poissons et qu’ils n’auront plus à craindre les ours.

 

Ours polaires (image Google)

 

Phoques ( image Google)

 

Manchots (antarctique) (image Google)

Banquise craquelée (arctique) (image Google)


Mais cette fonte des glaces de l’Arctique n’est pas totalement négative car l’ouverture ou l’utilisation pratique du passage du nord reliera l’Atlantique et le Pacifique, donc l’Europe et l’Asie.
D’une façon générale, les grandes routes de transport maritime seront bouleversées. L’Antarctique posera probablement moins de problèmes car la hauteur moyenne de la glace est d’environ 4 Km.

 

Les changements climatiques ne sont pas totalement une fatalité puisque l’espèce humaine y contribue largement, et un retour en arrière est improbable tant que tous les Etats de la Planète ne pourront se mettre d’accord pour diminuer les grandes quantités de gaz à effet de serre envoyées dans l’atmosphère.

 

NB : ( source « notre-planète.info » en date du 29/03/2004 )
Les émissions de gaz à effet de serre de ces deux dernières années seraient en nette augmentation selon le CSIRO, agence de recherche scientifique du gouvernement australien.
Ainsi, le CSIRO, estime que 18,7 milliards de tonnes de dioxyde de carbone, principal gaz à effet de serre additionnel, ont été rejetées dans l’atmosphère en 2002 et 17,1 milliards de tonnes l’an dernier. Alors qu’au cours des 10 dernières années, la moyenne annuelle fut de 13,3 milliards de tonnes, avec un pic à 23 milliards de tonnes rejetées dans l’atmosphère en 1998, à cause des immenses feux de forêts en Indonésie.


Joël Gallissot.

 

 

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