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En collaboration avec Joël Gallissot, ingénieur agronome et licencié en Sciences.

 

LA DEFORESTATION ET SES MULTIPLES CONSEQUENCES (suite)


Vidéos sur l'environnement


 

En ce début d’année, j’aurais souhaité vous apporter de bonnes nouvelles sur le phénomène de déforestation et ses conséquences, mais malheureusement ce n’est pas le cas.
Par ci, par là, quelques efforts ont été accomplis, mais « le rouleau compresseur » de la forêt est toujours présent, notamment en Amazonie.
Et une des principales conséquences de la déforestation est la mise en péril de nombreuses espèces, animales comme végétales, qui , par suite de la destruction de leur habitat ou de leur emplacement, disparaissent ( entre autres certains végétaux encore inconnus de nos Scientifiques ) et on assiste , impuissant, à une DIMINUTION de la BIODIVERSITE et une MODIFICATION des ECOSYSTEMES.


Un seul exemple, car tous les énumérer serait long et fastidieux : les gorilles de montagne du Rwanda ou le Lémurien de Madagascar ont payé un lourd tribut à l’exploitation effrénée de la forêt.
Un nombre croissant d’auteurs appelle cette diminution : « la sixième extinction » en référence aux 5 crises majeures de la biodiversité qui ont marqué le passage d’une ère géologique à une autre ( la dernière en date remontant à environ 65 millions d’années avec l’extinction des dinosaures )
Depuis leur apparition, les hommes ont bien provoqué la disparition de certaines espèces, mais à aucun moment ces disparitions n’ont présenté le caractère massal que nous observons actuellement. Et si certaines espèces sont actuellement menacées en Europe comme dans les autres zones tempérées, la disparition brutale et à grande échelle d’espèces (la sixième extinction) qui est en marche sous nos yeux est directement liée à la déforestation tropicale ( Agropolis-museum ).


D’après nos Scientifiques, la faune des forêts tropicales ( actuellement massacrées !) est particulièrement riche. Selon certains chercheurs, il se pourrait que ces forêts hébergent plus de la moitié des espèces vivant sur Terre. Des 250.000 espèces de plantes qu’ont décrites les botanistes, 30.000 au moins se trouvent dans la seule AMAZONIE !
Le déboisement sous les tropiques, et dans les forêts pluviales tempérées est en train de provoquer un appauvrissement de la biodiversité d’une envergure sans précédent : à peu près, à chaque heure du jour, une espèce est condamnée à disparaître. En outre, le rythme de ces accélérations est en train de s’accélérer ( malgré les cris d’alarme de toutes les associations de préservation du patrimoine mondiale ) : entre 1990 et 2020, au fur et à mesure que le déboisement progressera plus avant au cœur des forêts restantes, on prévoit, sans exagération, que jusqu’à 100 espèces pourront disparaître par jour. Les insectes se développent dans la chaleur constante de l’atmosphère tropicale, et les arbres de la forêt pluviale ont développé un impressionnant arsenal de défenses chimiques contre les insectes nuisibles. Beaucoup de ces composés chimiques peuvent agir comme remède ou avoir d’autres applications utiles.

 

Pervenche de Madagascar

 

Parmi les substances chimiques qu’on trouve en Amazonie, il existe plusieurs molécules comme + un produit hypotenseur et tranquillisant tiré de la racine du Rauwolfia
+ un produit antitumoral tiré de Tabebuia ( bois de buis )
+ une substance tirée de la plante Calea Pinnatifida qui attire les parasites amibiens + une drogue extraite de la Pervenche rose de Madagascar (voir photo ci-dessus) qui offre 90% de chance de rémission dans les cas de leucémie lymphatique.
Et ce ne sont que 4 exemples pris au hasard !


Mais on n’a pu, à ce jour, établir de façon certaine la vertu médicinale que de moins de 1 % seulement des plantes de la forêt pluviale, et à moins que le déboisement ne s’arrête ( pure utopie !!!!), beaucoup de ces plantes vont disparaître avant qu’on ne puisse tirer parti de leurs potentialités !!!
A déjà été inventorié une partie des plantes du sol ! mais la véritable richesse « médicamenteuse « se trouve au sommet des arbres. C’est ainsi que les Scientifiques ont eu l’idée de construire « le radeau de la canopée des arbres « . Ce radeau ( véritable habitation) est déposé au sommet des plus grands arbres. Et c’est précisément là où on peut espérer trouver le « filon » des espèces pouvant servir à la médecine et à la pharmacie !
Il faut tout de même savoir que les Laboratoires du Monde entier n’ont plus trouvé de molécules d’antibiotiques depuis plusieurs années. Les produits présentés actuellement sont des dérivés chimiques d’antibiotiques primaires ! ! Il serait vraiment grand temps de trouver de nouvelles molécules.

 

 

Le radeau des cimes est une structure en treillis, transporté par une montgolfière, et déposé au sommet de la canopée( étage supérieur formé par la cime des arbres ). Utilisé surtout en Guyanne, il permet des études fines de ce milieu ensoleillé ,sec et chaud, qui abrite la majorité des espèces végétales et fauniques de la forêt dense. Mesures bioclimatiques, observations sur les floraisons, les fructifications, croissance des grands arbres et prélèvements de « plantes » pour la recherche médicale et pharmaceutique sont ainsi possible à effectuer.
Une autre conséquence grave que pose la déforestation est l’EROSION des SOLS.


Celle-ci a plusieurs conséquences qui vont parfois bien au-delà des problèmes de forêts. Ainsi au SARAWAK ( Etat de Malaisie, dans le NO de BORNEO ) 2 cours d’eau sur 3 sont officiellement classés comme « pollués ». Pourquoi ? Tout simplement parce que l’érosion subséquente des sols, après déforestation a accru d’une façon très importante la charge de limon des cours d’eau, entraînant une réduction dramatique de la pêche. Pourquoi dramatique ? Tout simplement parce que le poisson constitue dans cette région la majeure partie du régime alimentaire des indigènes !
Aux PHILIPPINES, dans l’île de Palawan, l’érosion due au déboisement a presque supprimé les pêcheries côtières.
Pour évacuer les bois tropicaux, des routes sont construites en toute hâte, pour que les camions puissent passer.

 

En Malaisie, une route de création récente (voir photo ci-contre) descend d’une colline ; la pente plus bas s’érode rapidement à la suite du déboisement. Il n’est pas , sans ironie, de constater que ce sont des camions de bois qui empruntent cette route : plus ils transportent du bois, plus le problème s’aggrave.

 

A Madagascar, 93 % de la forêt originale de l’île ont été détruits au cours des 40 dernières années. On aperçoit sur cette photo, à perte de vue, toute une série de collines érodées de l’intérieur de MADAGASCAR, naguère recouvertes de forêts d’une essence qu’on ne trouve nulle part ailleurs sur la Terre. Dans plusieurs parties de cette île, tout ce qui reste aujourd’hui après un déboisement c’est le sol nu. On peut d’ailleurs voir le sous-sol gris quand la pluie a complètement lessivé la couche supérieure de terre rouge.

 

L’érosion du sol, dans les zones boisées des régions tempérées suscite certes, des inquiétudes, mais ce n’est rien par comparaison avec la dégradation que cause l’abattage des forêts sous les tropiques. Pour en comprendre la raison il faut examiner attentivement le sol sur lequel pousse les arbres des forêts.
Etant donné que les forêts tropicales poussent en général sur des sols peu fertiles ( se reporter à la première partie de cette chronique pour constater l’échec de la mise en place de grandes cultures après déboisement ! ) le déboisement conduit rapidement à un lessivage du sol qui en élimine les substances nutritives essentielles ; ainsi il peut donc transformer la région en terrain vague, dépouillé de toute végétation à l’exception d’herbes arides. Il est typique que 3 ans seulement après qu’un sol ait été déboisé en vue de l’implantation d’une exploitation agricole, ce dernier ait perdu jusqu’à la moitié de sa teneur en matière organique.

 

 

La photo de gauche prise au VENEZUELA, après creusement du sol pour construire une route montre bien la minceur de la couche de terre et le peu de profondeur des racines des arbres de la forêt pluviale. 
Dans beaucoup de régions tropicales se pose, en outre, le problème de la « ferralitisation », car nombreux sont les sols riches en oxyde de fer et d’aluminium. Si ces sols sont exposés pendant une période prolongée aux rayons du soleil, ils se transforment en une substance dure , semblable à la brique : la latérite ou ferralite sur laquelle il est impossible d’y planter une quelconque végétation ! 
La photo de droite nous montre les vestiges dévastés des forêts pluviales de MADAGASCAR vus d’une colline dont les arbres ont été récemment abattus. Le sol rouge sur lequel avait poussé les forêts a déjà été balayé par les pluies. La disparition de la couverture forestière laisse le sol nu, à la merci des pluies torrentielles, et plus le terrain est accidenté, plus la terre est vite dénudée.
La déforestation accroît LES INONDATIONS.


Souvenons-nous que sur 1 hectare de forêt les arbres pompent annuellement 7000 à 9000 m3 d’eau et que sur ce même ha les mousses freinent l’écoulement de 450 m3 pendant la même période ! ! ! ( source : l’écosystème Forêt dans le Guide illustré de l’ECOLOGIE ). Après ce rappel tout est compris ! !
Dépouillés de leur couverture forestière, les sols tropicaux( même les autres ! !) courent aussi un risque croissant d’être emportés soit par l’eau, soit par le vent ( se reporter au premier volet de cette chronique).
On vient de voir que le déboisement accroît spectaculairement l’érosion de la surface par la pluie. En effet celle-ci atteint le sol en plus grande quantité, et ce dernier est incapable d’absorber autant d’eau en raison de son tassement. On sait maintenant que des sols boisés absorbent 10 fois plus d’eau que des pâturages, et sur ces surfaces déboisées, cette eau s’écoule sans aucune retenue sur le sol dénudé pour rejoindre les cours d’eau et les fleuves locaux. Il en résulte trop souvent des INONDATIONS massives faisant parfois des centaines de morts pour ne pas dire des milliers ! ! ! ! Les exemples , dans le monde, seraient trop fastidieux à énumérer. Il suffit de regarder les informations télévisées ainsi que tous les autres médias pour s’en convaincre ! ! !


Au cours des trente dernières années, les inondations n’ont cessé d’augmenter, surtout sous les Tropiques. On constate là aussi, que le déboisement des bassins des fleuves en est une des principales causes. Faute d’arbres et de végétation pour absorber les pluies de la mousson, l’eau se précipite dans la vallée plus bas. Pour empêcher les débordements et rendre la navigation fluviale plus facile, on drague les lits des cours d’eau et on les rend plus étroits en endiguant leurs rives, de sorte que les rivières et les fleuves ne sont plus guère que des canaux bétonnés.
Cette stratégie a encouragé beaucoup de gens à s’établir de façon permanente dans des plaines inondables, convaincus qu’ils seraient désormais à l’abri des ravages des fleuves même les plus impétueux. De ce fait ,inévitablement, quand il y a des inondations, les dégâts n’en sont que plus étendus.
L’ironie tragique de cette situation est que la « canalisation » des fleuves et des rivières n’a nullement réussi à résoudre le problème des inondations et que, dans de nombreux cas, elle l’a aggravé.
En Inde , par exemple, du fait qu’il n’existe pratiquement plus aucune forêt dans l’ Himalaya au dessous de 3000 m d’altitude, la fréquence des inondations a augmenté considérablement, affectant une surface qui est passée de 20 millions d’hectares en 1970 à 40 millions en 1990 et cela continue...

 

Sur la photo ci-contre, on aperçoit des inondations qui deviennent courantes au Bangladesh. Pourquoi ? Tout simplement parce que la DEFORESTATION, combiné avec diverses interventions humaines sur le cours des fleuves (relire précédemment), a beaucoup accru les risques d’inondation . Il faut se souvenir qu’une bonne partie de Bangladesh ( Sud ) ne se trouve qu’à quelques mètres au- dessus du niveau de la mer, ce qui n’offre aux habitants que peu de possibilités de fuir les inondations.

 

Paradoxalement la destruction des forêts peut provoquer la sécheresse aussi bien que l’inondation, surtout dans la zone de mousson, où les pluies sont saisonnières. Les sols forestiers retiennent bien l’eau et la laissent s’écouler lentement dans les cours d’eau de la région ; ainsi ils atténuent les extrêmes du climat, en répartissant l’eau également pendant toute l’année. Quand la DEFORESTATION a lieu, son action « tampon » est supprimée et il s’établit souvent un cycle sécheresse-inondation, avec des crues massives alternant avec des sécheresses dévastatrices. Résultat direct de la DEFORESTATION, des milliards d’habitants du Tiers – Monde sont condamnés à une existence dégradée et appauvrie avec une très faible perspective d’amélioration.
Mais pour les 50 millions d’indigènes des tribus qui vivent dans la forêt même, les répercussions de la déforestation sont encore bien pires
La Déforestation et les HABITANTS de la FORÊT.
Bien au delà du désastre écologique causé par la perte de leurs forêts, cela détermine la perte de leur culture, de leur identité et de tout leur mode d’existence.

 

Photo 1

Photo2

 

En effet, ces populations dépendent de la forêt pour leur alimentation. Ainsi ( photo 1 ), dans le monde entier, les tribus qui vivent dans les forêts pluviales sont friandes de miel, mais il est loin d’être facile à récolter. Ici on recourt à la fumée pour abrutir les abeilles qui nichent dans le tronc d’un arbre creux. ( photo 2 ) Des indiens d’Amérique du Sud récoltent des tubercules dans la forêt pluviale. La forêt peut leur procurer tout ce qui est nécessaire à une alimentation complète : protéines fournies par les animaux et le poisson, hydrates de carbone des tubercules comme ceux-ci, graisses et huiles des animaux , des graines et des fruits.
Mais ces populations dépendent aussi de la forêt pour les matériaux de construction de leurs habitations, le bois de leur instruments agricoles et de chasse ,les herbes de leur médecine traditionnelle, les fibres et colorants de leurs vêtements, et le matériel de fabrication des objets de leur religion et de leur culture. Et , ce qui est tout aussi important, ils entretiennent des liens culturels profondément enracinés avec la forêt elle – même, liens qui vont bien au-delà de l’économie et qui confèrent un sens à leurs existences.

 

Les hommes de la tribu des Txukahameis utilisent des pigments de couleur extraits des plantes pour noircir leur corps et leur visage, à l’occasion de cérémonies religieuses, de chasses ou de guerre.


Ces jeunes filles portent des robes qu’elles ont tissées à la main.

 

Le pirarucu, un des plus gros poissons de l’Amazone, mesure jusqu’à 3 mètres et peut peser jusqu’à 200 kilos . Séchées, ses écailles servent de lime.

 

Rien de surprenant si, pour la plupart des ethnies qui y vivent, la destruction de la forêt équivaut à une condamnation physique et sociale. Beaucoup d’entre eux succombent à la maladie, tandis que d’autres partent à la dérive et finissent dans des taudis où ils deviennent les proies de l’alcoolisme, de la prostitution, de la drogue, et des maladies mentales.
Un dernier problème qui préoccupe nos Scientifiques ( mais qui n’est pas démontré) est de savoir si la déforestation ne serait pas susceptible d’agir sur le climat de la Terre.
Si éloigné d’eux que puisse paraître aux habitants de New-York, de Londres, de Tokyo ou de Paris, le déboisement des forêts tropicales, on est en droit de se demander s’il n’aurait pas une influence sur toutes les perturbations climatiques et phénomènes encore inexpliqués que nous connaissons à présent depuis une bonne décade. Je précise : réchauffement de la planète, fonte accélérée des glaciers, inondations à répétition, tempêtes à conséquences parfois catastrophiques. La déforestation massive pourrait-elle être directement ou indirectement, même partiellement liée à ces phénomènes qui paraissent s’amplifier au fil des années ?
Mais comme ce sujet est très vaste et qu’il doit exister de nombreuses interactions entre eux, je ne voudrais pas me hasarder à vouloir y trouver une explication !


En date du 16 Novembre 2005 le site « notre- planete.info « annonçait, chiffres à l’appui, qu’on constatait une légèrement diminution de la déforestation ces dernières années !
Mais la suite de l’article nous incite à la prudence ! Chaque année la déforestation fait disparaître quelques 13 millions d’hectares de forêts dans le monde. Néanmoins le taux de pertes nettes de forêt ralentit grâce aux nouvelles plantations et à l’expansion naturelle des forêts existantes ! !


L’étude FRA 2005 constate que ce sont les forêts pluviales qui paient le plus lourd tribut puisqu’elles représentent 36% de la superficie forestière totale et elles sont dégradées au rythme de 6 millions d’hectare / an. Ce déclin ne s’explique pas seulement par la déforestation , mais aussi par la modification des forêts suite aux coupes sélectives de certaines espèces et aux autres interventions humaines.
L’étude FRA 2005 a constaté entre autre que les plantations de nouvelles forêts et de nouveaux arbres augmentent, même si elles ne représentent que 4 % des superficies forestières ( il est certain qu’il est impératif de sauver les apparences ! ! ! ! mais ces 4% représentent « une goutte d’eau dans la mer « ! ! !) Pourquoi ? parce qu’on apprend par la suite dans le compte rendu que ces nouvelles plantations sont destinées à la production de bois et de fibres ( 87 % ) et d’autre part que 13% seulement iront à la protection et à la conservation des sols et des eaux, à la lutte contre les avalanches et à la désertification, à la stabilisation des dunes de sable et à la protection des zones de littoral ( publication du 15 Novembre 2005 par www.actu-environnement.com.
De qui se moque-t-on ? ? Le site mentionné précédemment n’est pas mis en cause car son rôle est d’informer ! et non de critiquer !


Alors il est tout à fait légitime de se poser la question suivante : combien de temps faudra-t-il pour que cette infime partie de plantations nouvelles ( 13 %) puissent devenir de véritables écosystèmes capables d’abriter une biodiversité à peu près identique à celle que nous perdons tous les jours ! ! ! Car il est important de savoir que certaines espèces ( animales et végétales) sont incapables de s’accommoder à de nouveaux espaces et qu’également et très souvent, quand il y a disparition d’espèces végétales, il y a corrélativement disparition d’une ou plusieurs espèces animales qui se nourrissaient de ces plantes ! L’exemple le plus connu est celui du Panda Géant de Chine ( www.deforestation-amazonie.org ).

En conclusion, et vous voudrez bien m’excuser de cette remarque un peu triviale : « tout ceci ressemble plus à du colmatage fait à la hâte et à une politique « de poudre aux yeux » qu’à un véritable désir et sincère de sauver un patrimoine mondial !!!

 

Joël Gallissot.

 

 

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